Ephéméride de la Shoah : 30 Novembre

Si toutes les victimes du Nazisme n’étaient pas juives, tous les JUIFS furent des victimes.
Plus de 5000 de mes frères, étaient assassinés par jour de 1942 à 1945.
NI PARDON – NI OUBLI.
Aujourd’hui, voici la liste des âmes juives qui ont été assassinées.
Voici l’histoire de l’une de ces âmes.

Robert T. Odeman, Hambourg, Allemagne 30 novembre 1904

30 Novembre
1941 10 600 juifs quittent le ghetto de Riga (Lettonie) pour être transportés vers une forêt voisine, où ils sont fusillés par un commando spécial d’exécution des SS.
– Dans l’hôpital du ghetto, de Riga, situé rue Ludzac, les SS tuent une trentaine d’enfants en les précipitant par les fenêtres du deuxième étage.
– 15 juifs sont fusillés dans le cimetière juif de Riga.
– Le dimanche 14 000 habitants Juifs de la ville de Riga furent massacrés dans les fosses de la forêt de Rumbuli à l’extérieur de Riga, ensemble avec 1 000 juifs allemands de Berlin.
1942 826 internés juifs du camp de regroupement de Westerbork sont déportés au camp d’extermination d’Auschwitz.
– Les SS, aidés par la police ukrainienne, massacrent 7 000 juifs du ghetto de Proskurov (Ukraine).
– Les SS fusillent 30 juifs à Goraj (Pologne).
1943 Un transport quitte Vienne (Autriche) avec 46 juifs déportés au camp de concentration de Theresienstadt.

Robert T. Odeman, Hambourg, Allemagne
30 novembre 1904

Martin Hoyer prit comme nom de scène Robert T. Odeman lorsqu’il commença sa carrière d’acteur et de musicien professionnel. Pianiste classique, Robert donnait des concerts à travers l’Europe mais une blessure à la main mit tragiquement fin à sa carrière de concertiste.

1933-39 : En 1935, Robert ouvrit un cabaret à Hambourg. Un an plus tard, les Nazis fermèrent l’établissement, en invoquant son caractère subversif. Robert partit alors pour Berlin où il entretint d’étroites relations avec un ami qui, sous la pression, dût dénoncer Robert à la Gestapo. En novembre 1937, Robert fut arrêté en vertu du paragraphe 175 du code pénal révisé par les Nazis, qui prohibait l’homosexualité. Il fut condamné à vingt-sept mois de prison.

1940-44 : Robert fut libéré de prison en 1940 mais resta sous contrôle policier. Ils surveillaient la correspondance qu’il échangeait avec un ami à parenté juive à Munich et avec ses amis à l’étranger. En 1942, Robert fut à nouveau arrêté en vertu du paragraphe 175 et déporté dans le camp de concentration de Sachsenhausen. On l’affecta à un emploi de bureau. Lors d’une marche forcée du camp vers la Baltique en avril 1945, Robert, âgé de quarante ans, s’évada avec deux autres victimes du « 175. » »

Après la guerre, Robert retourna à Berlin où il travailla comme auteur-compositeur. Il mourut en 1985.

Source http://www.ushmm.org

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