Ephéméride de la Shoah : 29 Novembre

Si toutes les victimes du Nazisme n’étaient pas juives, tous les JUIFS furent des victimes.
Plus de 5000 de mes frères, étaient assassinés par jour de 1942 à 1945.
NI PARDON – NI OUBLI.
Aujourd’hui, voici la liste des âmes juives qui ont été assassinées.
Voici l’histoire de l’une de ces âmes.

Miso Vogel, Jacovce, Tchécoslovaquie 29 novembre 1923

29 Novembre
1941 Dans le ghetto de Riga (Lettonie), environ 600 juifs sont tués par les SS qui les accompagnaient vers le lieu de leur exécution.
– Les SS massacrent 4 500 juifs à Kertch (Crimée, U.R.S.S.).
– 1 500 juifs de Borislav (Ukraine) sont conduits dans la forêt voisine, où ils sont massacrés par les SS et la police ukrainienne.
– En deux « assauts », le chef suprême des SS et de la Police Jeckeln exécute 27.800 Juifs du ghetto de Riga. Ils seront remplacés par des Juifs du Reich, particulièrement de Berlin. 1942 750 juifs de Glusk (Lublin) sont déportés à Piaski.
– Les SS et la police ukrainienne assassinent 1 000 juifs de Szczerzec (Lvov).
– En trois jours, 10 000 juifs du ghetto de Zvolen (Pologne) sont déportés au camp d’extermination de Treblinka, où ils sont assassinés quelques heures après leur arrivée. 1943 La république fasciste italienne de Salo ordonne l’arrestation et l’internement de tous les Juifs, ainsi que la confiscation de leurs biens.
1944 Plusieurs milliers d’ouvriers juifs de Budapest sont déportés au camp de travail forcé de Fertörakos et à d’autres camps situés en province, où presque tous périront de mauvais traitements.

1947 Les nations-unies décidèrent de mettre fin au mandat britanique et de partager la terre d’Israël en deux Etats : l’un juif l’autre arabe, le lendemain les arabes déclarèrent la guerre.

Miso Vogel, Jacovce, Tchécoslovaquie
29 novembre 1923

Miso était issu d’une famille croyante d’un petit village de Slovaquie où son père était négociant en bétail. Il était l’aîné de cinq enfants. Lorsqu’il eut 6 ans, Miso et sa famille partirent pour Topol’cany, où les enfants pouvaient fréquenter une école juive. L’antisémitisme prédominait à Topol’cany. Lorsque Miso jouait au football, la partie opposait toujours les Catholiques aux Juifs.

1933-39 : En 1936, ce fut ma bar mitzvah et j’étais considéré comme un homme.Mes grands-parents parcoururent 50 kilomètres à cette occasion ; j’étais tellement heureux que nous soyons tous réunis. En mars 1939, les Gardes de la Hlinka, les fascistes slovaques, s’emparèrent de notre ville. Le barbier de ma famille, un homme très gentil, devint garde de la Hlinka. Lorsque l’Allemagne envahit la Pologne en septembre, l’armée allemande réquisitionna le bétail et les chevaux de mon père.

1940-44 : Ma sœur et mon frère furent déportés, puis ce fut mon tour. Nous chantions l’hymne national tchécoslovaque et notre hymne Juif, » la Hatikva, » sur la route qui nous menait on ne savait où. A Auschwitz, je portais le matricule65316. Là-bas, on triait le contenu des bagages des nouveaux arrivants Juifs destinés aux chambres à gaz. Toute ma famille fut gazée à Auschwitz, sauf mon père que l’on fit travailler comme un forçat. Je lui rendais visite toutes les nuits après l’appel.Lorsqu’il tomba malade, il me dit, « Tente de survivre et transmets le nom de notre famille. » Il fut gazé le lendemain.

Miso fut déporté dans deux autres camps ; dans le camp de travail de Landsberg, il s’enfuit à travers bois au moment où l’armée américaine entrait dans la région en avril 1945.
En 1946, il émigra en Amérique.

Source http://www.ushmm.org

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